La Journée Internationale des Droits des Femmes est une journée qui existe afin de célébrer le fait que les femmes ont globalement les mêmes droits que les hommes. Elle est aussi là pour montrer que l’on avance même si nous pouvons toujours le faire.
Découvres des faits historiques à savoir sur l’avancement des droits des femmes.
Durant la première partie du 20ème siècle :
- En 1910, la journaliste allemande Clara Zetkin, réunit des femmes de 17 pays afin de créer la fameuse Journée Internationales des Femmes. Ce n’est qu’en 1982 que le gouvernement français instaure le caractère officiel de la Journée de la Femme, le 8 mars.
- En 1945, le principe « à travail égal, salaire égal » apparaît. Auparavant, il y avait une notion de « salaire féminin » (malgré tout, l’égalité salariale n’est toujours pas respectée).
- La première fois que des françaises ont voté c’était le 29 avril 1945, lors d’une élection municipale.
Deuxième partie du 20ème siècle :
- C’est la loi du 13 juillet 1965 qui va permettre aux femmes de travailler sans le consentement de leur mari. La femme devient alors l’égale de l’homme au sein du couple.
- Depuis 1966, il est interdit de licencier une femme sous prétexte qu’elle soit enceinte. Si jamais l’employeur n’en tient pas compte, le licenciement sera annulé.
- La contraception a été autorisée en 1967, ce n’est donc qu’à ce moment-là que la femme dispose de son corps, mais la loi n’entre véritablement en vigueur qu’en 1972. C’est deux ans après, 1974, que la pilule est autorisée aux mineures sans le consentement de leurs parents.
- Jusqu’en 1975, le divorce n’était possible que si l’un des deux membres de l’union pouvait reprocher à l’autre une faute dans le respect des devoirs du mariage (comme l’infidélité).
- Il a fallu attendre 1980 pour que la loi française apporte une définition précise du viol. Il est puni de quinze ans de réclusion criminelle.
- C’est en 1983 avec la loi Roudy qu’on inscrit l’égalité hommes-femmes pour l’accès à l’emploi, la formation, et la promotion professionnelle (elle est renforcée par la loi Génisson du 9 mai 2001).
- Depuis 1990, la notion de « devoir conjugal » a été abolie. Par conséquent, tout acte sexuel vécu sous la contrainte est un viol. Malheureusement, cela reste tabou, et peu judiciarisé.
- L’avortement d’une personne mineure peut être réalisé sans la présence de ses parents, dans le cas où elle serait accompagnée d’une personne majeure et qu’elle accepterait de rencontrer une conseillère conjugale.
Durant le 21ème siècle :
- Depuis le 4 mars 2002, un enfant peut autant porter le nom de l’un ou l’autre de ses parents, sans distinction. Auparavant, il portait obligatoirement le nom de son père (de sa mère dans le cas où le père ne serait pas reconnu).
- En 2006, le Sénat a augmenté l’âge de mariage légal d’une femme de 15 à 18 ans, afin de lutter contre les mariages forcés (il existe tout de même des dispenses d’âge en cas de « motifs grave »).
- Des blagues sexistes si elles sont répétées et visent à rabaisser une femme, sont considérées comme une forme de harcèlement sexuel, il ne s’agit donc pas uniquement d’acte précis.