Après la polémique concernant Norman Thavaud le 5 décembre dernier, les réseaux sociaux se sont indignés devant les accusations auxquelles il faisait face. Mardi, le youtubeur « Le Roi des Rats » a sorti une vidéo dans laquelle 6 femmes témoignent sur leur relation avec Norman.
Mardi soir, Le Roi des Rats a publié une vidéo dans laquelle il enquête sur Norman Thavaud. Dans cette vidéo, on peut apercevoir six femmes qui parlent de la relation qu’elles ont eu avec ce dernier. « Il aimait bien le fait que je fasse jeune, que je ne fasse pas mon âge, que je ne fasse pas adulte », déclare une des jeunes femmes.
Parmi celles qui ont décidé de témoigner, à visage découvert ou dans l’anonymat, figure Maggie D. C’est une ancienne fan québécoise, qui avait accusé Norman publiquement en 2020. Il l’aurait manipulée pour lui soutirer des photos et vidéos à caractère sexuel sur Snapchat, alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans seulement. Elle avait déposé plainte au Canada au moment des faits.
Le Roi des Rats n’a pas précisé si les filles qui sont dans la vidéo font partie des 5 femmes qui ont porté plainte contre Norman, d’après le ministère public.
L’usage de la manipulation
Selon le témoignage des jeunes filles, on peut se rendre compte que Norman utiliserait tout un mode opératoire afin d’obtenir ce qu’il désirait (photos dénudées, rapports sexuels). « Quand je l’ai repoussé, il avait dit une phrase du style « je ne pensais pas que t’étais une fille comme ça » […] Il m’a dit : « normalement, à ton âge, on fait déjà des trucs. C’est un caractère de bébé que t’as », déclare une des filles qui avait 18 ans au moment des faits. Lorsque cette dernière lui disait « non », Norman lui renvoyerait l’argument de l’âge au visage et utiliserait cela comme moyen de pression, essayant de faire culpabiliser la fille.
Pour rappel, 5 personnes auraient été victimes de viol, dont 2 qui étaient mineures au moment des faits, selon Libération.
Ce n’est pas tout, une des présumées victimes accuse Norman d’avoir retiré le préservatif lors de l’acte qu’ils entretenaient. « On a eu un rapport, il a utilisé un préservatif. Sauf que quand le rapport a été fini, je me suis rendu compte, physiquement et en regardant sur le côté, qu’il avait retiré le préservatif », a t-elle lâché. Cet acte est répréhensible au Canada et est appelé le sleathing, c’est un crime sexuel, ce qui n’est pas le cas en France.
Enfin, Maggie D, a confié qu’après son témoignage chez Urbania, une trentaine de jeunes femmes l’avait contactée, pour lui expliquer des faits similaires à ce qu’elle a vécu.